Pour partager sur CHINON, RABELAIS, BRASSENS, le Vin, la Gastronomie ...
et mes nombreuses passions ... Roger PALLONE
Jacques PUISAIS, grand Maître du Sensoriel en général et du Goût en particulier a profité du confinement pour analyser, à sa manière, cette période particulière.
Né à Poitiers, c’est à Tours puis à Chinon que Jacques Puisais s’est fixé. Il reconnaît s’être épanoui dans ce Jardin de la France que sont la Touraine et la Rabelaisie. Et Jacques Puisais rêve d’un monde de production et de consommation locales en écrivant : « Oui comme la terre de France, comme celle de chaque pays seraient belles en retrouvant leurs « petits paniers »
Ce proverbe d'origine incertaine est pour moi attaché à des origines terriennes. Il a été et sera toujours d’actualité, de plus on a déposé des œufs, symbole universel de la naissance, de la pérennité.
Aujourd’hui chacun est renvoyé dans « ses cordes » par un minuscule, invisible à l’œil, un petit virus. On lui a même donné un nom parmi les 4 familles du « CORONAVIRUS » , celui de COVID 19. Il est venu de Chine et se répand tranquillement sur la surface de la terre, mettant des populations en quarantaine, donnant une maladie inconnue et malheureusement entraînant parfois la mort de sujets choisis par les « hasards » de la vie.
Mais ce minuscule « agent secret » nous apprend ou confirme une évolution vers la mondialisation, la démesure. On produit 80% de nos médicaments dans un seul pays ; la Chine, de même des pièces ou parties d’objets nécessaires à notre Industrie à des prix imbattables avec une main d’œuvre sous payée. On a mis nos œufs dans un même panier. Et pourtant tous ceux qui ont décidé ces orientations appartiennent à l’élite des nations, à des personnes triées sur le volet, des « cerveaux « au-dessus du panier ». Mais voilà ils ont oublié de regarder ce qu’il y avait à l’intérieur du panier, ils ont décidé, choisi, sans nous consulter, ce qui paraît : le dessus. Ils ont retenu la vitesse oubliant le mouvement. Ils ont brutalement laissé circuler biens, personnes et technologies sans demander si cela pouvait gêner le vivant des terres visitées, allant jusqu’à les anesthésier.
Et, voilà que le développement de ce petit « COVID 19 » entraîne les chutes boursières affolantes, les suppressions d’emploi, des difficultés de la vie quotidienne, du chômage partiel, on cherche des masques pour se protéger…et ainsi affluent des malversations par le biais des GAFA.
Et pourtant tout demeure, il suffit de se poser la question « que sommes-nous venus faire sur cette terre ? La réponse me paraît facile « Apprendre, apprendre pour aller vers la connaissance d’un mystère et non pas seulement se contenter de savoir, de se servir avant de servir »
Revenons au petit panier. Tous les 100 Kms les conditions de vie modèlent des territoires avec leurs terroirs, leurs natures particulières, il y a un accent, un ton, un sens du vivant qui remplissent des paniers de leurs fruits. Tous ces paniers sont différents car ils sont emplis d’une réalité évolutionniste suivant les rythmes de l’existence stylisée par l’air, le vent de l’endroit.
Il y a un certain temps, en présentant à l’Académie d’Agriculture la situation viticole, j’avais conclu en proposant que l’ensemble des productions agricoles suivent l’exemple de nos Appellations contrôlées, de ces petits paniers authentiques. Cela permettait de mettre en marché un produit s’appuyant sur les règles du milieu, de les définir selon l’esprit « de la terre » du milieu du terroir, de la terre cultivée par l’homme. L’origine qui appartient au Droit public est de ce fait laïque. C’est là toute la différence avec le produit industrialisé qui, lui, appartient au Droit privé. Certes, nos fromages, nos vins d’appellation et autre produit porteur d’une dénomination peuvent ensuite recourir pour la mise en marché d’un nom, d’une marque dépendant du Droit privé mais le produit qui nous alimente demeure attaché à une portion de sol géographiquement défini, à un panier aux composants naturels et c’est tout cela que nous mangeons et buvons.
Depuis une trentaine d’années certains décideurs ont voulu tout regrouper pour produire dans un esprit quantitatif allant même jusqu’à prôner le hors les éléments de notre alimentation. Les gouvernants ont suivi laissant nos petits paniers régionaux se vider et nos sols se transformer en jachères par manque de main d’œuvre ou par décision politique européenne.
Et, si demain ce petit virus ou un autre isolait ces centres « artificiels » de production démesurée que ferons-nous ? On peut fabriquer un ustensile mais un litre de lait, une carotte, une côte de porc, un litre de bon vin, une pomme, un grain de blé, tout cela demande du temps et surtout des hommes préparés à cultiver ces biens qui nous permettent de vivre selon le rythme de nos saisons et de nos régions.
Oui comme la terre de France, comme celle de chaque pays seraient belles en retrouvant leurs « petits paniers »
Une dernière remarque, on doit déposer dans ces paniers des œufs, mais des œufs fécondés, aptes à produire et reproduire et non pas des œufs industriels, travestis, stériles impropres à assurer la pérennité. Évidemment pour avoir des œufs fécondés il faut au milieu des poules qui picorent librement, un coq, emblème de la France, qui, en chantant, nous réveille chaque matin.
Jacques Puisais le 24 mars 2020
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Le 6 avril dernier je suis allé au RIVAU pour le vernissage de l'exposition consacrée à VINCI à l'occasion des 500 ans de sa disparition.
Beaucoup de monde pour la présentation et l'accueil
Deux Présidents (Département et Région) étaient présents ainsi que de nombreux visiteurs attentifs aux explications des artistes.
Quelques œuvres que je vous propose parmi la quarantaine exposée.
Une bonne idée de sortie pour vos prochains week-end pour une visite du château et de ses expositions et une saine oxygénation dans les jardins avec les paons.
Les œuvres que vous pouvez découvrir au château du RIVAU
Cliquez sur le lien suivant :
https://www.chateaudurivau.com/img/pdf/catalogue-expo-leonard.pdf
Merci à Arnaud COULY-DUTHEIL de m'avoir laissé me promener et photographier pendant les vendanges 2017.
J'aime particulièrement le clos de l'Echo dont la terre me rappelle ces grands vins éponymes et souvent exceptionnels !
D'ailleurs primé "médaille d'or des plus grands cabernets du monde" par les sommeliers français, le Clos de l'Echo s'annonce exceptionnel
Voir les résultats de ce concours sur le lien suivant :
https://www.concourscabernets.com/index.php
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Pour voir les photos en grand format, cliquez sur la première photo "Clos de l'Echo" et faites défiler toutes les photos en format page
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Quelques gros plans ....
L'écho au dos du château ...
Les acteurs de ces belles vendanges
Feuilles et couleurs ...
Avec un peu de retard, petit compte rendu du Midi Patrimoine du 11 avril 2017.
Sur le thème : Hôtels particuliers Renaissance de la Ville-fort, Claire Portier nous a montré l'évolution architecturale de Chinon entre le médiéval et la Renaissance.
Vous pouvez cliquer sur une image pour l'agrandir et ensuite faire défiler les photos avec les petites flèches qui apparaissent à droite et à gauche de la photo.
Claire Portier explique : Le quartier des hôtels particuliers, au bout de la rue Haute-Saint-Maurice, recèle quelques hôtels particuliers qui ont fait peau neuve à la Renaissance, présentant de beaux motifs décoratifs sculptés ou peints, et quelques innovations dans leur structure…
L’hôtel Poirier de Beauvais, ou maison Tallien, rue Voltaire, est un exemple de ces mutations. Le décor de la première Renaissance, caractérisé par des moulures qui séparent nettement les étages, et des pilastres entourant les fenêtres, apparaît sur la façade. La tour comme élément principal de la cour, à la fois symbole de noblesse et abri pour l’escalier, disparaît : l’escalier est inclus à l’intérieur du bâtiment, et c’est la tourelle en encorbellement sur la rue qui signifie désormais la noblesse du propriétaire.
D’autres hôtels particuliers sont ainsi modernisés. Un florilège de lucarnes Renaissance apparaît sur les toits de la ville. Encadrées de pilastres, elles sont surmontées de décors complexes montrant des constructions à l’Antique en miniature… Les tourelles en encorbellement se multiplient
A la fin du 16e siècle, un hôtel particulier reçoit un décor particulièrement soigné : l’hôtel dit de la« Maîtrise des Eaux et Forêts », 82 rue Haute-Saint-Maurice. La tourelle en encorbellement sur la rue, carrée sur la rue, ronde sur la cour, avec les fenêtres posées sur les angles ; le portail avec son jeu géométrique subtil jouant sur les lignes autant que sur les reliefs ; la lucarne et son fronton brisé sont autant de détails montrant la sophistication atteinte dans le décor d’architecture à la période dite « maniériste »
En bien triste état,
Quelques portes anciennes au gré de notre promenade ...
Les Midis Patrimoine s'arrêtent pendant les vacances ...
A bientôt
Chaque année, le Rivau met a disposition les belles salles du Château pour une exposition d'art contemporain a des artistes qui viennent de toute la France
Cliquer sur les photos pour les agrandir et les faire défiler ..
La Nouvelle Publique s'est fait l'écho de cette manifestation
Au Rivau, les artistes imaginent la vie de château
Comme chaque année, le Rivau propose une exposition d'art contemporain. Le thème 2017 est " La vie de château ". Talent, poésie et humour s'y marient. On peut être châtelaine, vivre dans ...
Sur le principe, je ne suis pas "fan" d'art contemporain ... très certainement parce que je n'ai pas acquis les bases de cet art !!! Par contre, le fait pour les artistes d'expliquer le pourquoi et le comment de leurs créations me font souvent adhérer à leur art. Certains ont beaucoup d'humour et je regarde ensuite leur oeuvre avec un autre oeil !
Par exemple, ce tableau d'une repasseuse vêtue d'un costume d'époque en train de repasser une cote de maille... ! Une très belle photo avec au sol, la réalité avec la table, le fer à repasser (électrique) et la cote de maille !
Voici en photos une partie de cette belle exposition que je vous conseille avant une longue visite des jardins.
Les nains
Remise de la médaille du département par le Président du Conseil Départemental à Madame Patricia LAIGNEAU, châtelaine du Rivau.
Je vous souhaite une bonne visite de ce magnifique château et ses histoires de jardins
Ce mardi 14 mars, un midi Patrimoine exceptionnel qui a fait se déplacer de nombreux Chinonais.
Le Jeu de paume qui vient d’être acheté par un anglais a été ouvert pour l'occasion et la présentation de ce bâtiment par Claire Portier, responsable du Patrimoine, a été très appréciée.
Voici le compte-rendu et quelques photos de la visite.
Double Cliquez sur une photo pour l'agrandir et sur la flêche à droite pour voir toutes les photos agrandies.
Le jeu de paume
Situé juste derrière l’auberge de la Lamproie, ce jeu de paume a certainement été fréquenté par les clients de l’hôtellerie propriété de la famille Rabelais.
L’analyse des bois de la charpente et les sources historiques convergent pour dater sa construction de la fin du 16e siècle, ce qui en fait l’une des salles de jeu de paume conservées parmi les plus anciennes d’Europe !
L’édifice est aujourd’hui protégé par sa récente inscription sur la liste des monuments historiques. Le Comité français de Courte Paume envisage, après restauration, de réaménager l’intérieur en salle de jeu de courte paume et d’y organiser initiations et tournois, espérant notamment attirer l’intérêt des Chinonais sur ce sport en plein renouvellement…
Pour plus de renseignements sur la restauration du monument et l’association qui doit en assurer l’animation, vous pouvez écrire à l’adresse suivante : jdpchinon@gmail.com
Pour un historique détaillé du bâtiment, cf l’article de Jean Meunier dans le bulletin des Amis du Vieux Chinon de 2002.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57959603/f5.image
Je reviendrai vers vous dès que le projet de restauration de ce bâtiment sera diffusé.
Le 6 janvier 2009 (il y a donc 8 ans), la neige est tombée sur Chinon et elle est restée quelques jours. Le paysage était agréable et voici quelques photos :
Le 10 janvier 2009, la température extérieure était nettement en dessous 0° et la neige est restée plusieurs jours. La Vienne était bien gelée en surface et sur les bords, les mouettes ont été surprises et heureuses d’avoir une patinoire à disposition même s’il devenait difficile de trouver à manger.
Avec les trois Grâces de la fontaine éponyme de Chinon,
Aglaé, la plus jeune des Grâces qui représente la Beauté,
Euphrosyne qui représente la joie de vivre, l’allégresse et le plaisir y compris la bonne chère
Thalie qui symbolise l’abondance …
Nous vous souhaitons une année 2017 remplie de
BONHEUR, de JOIE et de SANTÉ
pour vous, votre famille et tous ceux qui vous sont chers.
Fassent que nos trois Grâces nous transmettent ce que chacune représente symboliquement.
Et pour bien commencer l’année, allez lire « L’eau au pays du vin, les avatars d’une fontaine » parue dans le tome X, n°4, an 2000 des Amis du Vieux Chinon. Vous pourrez continuer votre lecture avec un article sur la fontaine de la place Mirabeau.
La curiosité pourrait vous faire continuer votre lecture avec le massacre des Vendéens puis sur l’histoire de la statue du Sacré-Cœur de Chinon.
A très bientôt en 2017 pour de nouvelles aventures ….
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5830710j/f5.image.r=fontaine%20des%20trois%20graces%20chinon
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